Paris – Exposition personnelle 
Du 31 Mai au 15 Juin au Lavo//Matik 

Vernissage vendredi 31 Mai – Dès 17h

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Rendez-vous vendredi 31 mai avec Manyoly pour le vernissage de son expo solo intitulée « Voyageuses »

Ses derniers portraits, féminins et colorés comme de coutume, seront présentés sur nos murs et nous jetteront des seaux de couleur et d’émotion plein les yeux !

Pour en parler encore mieux, nous vous invitons à lire l’ode à Manyoly, concoctée par notre ami Sigismond Cassidanius :

« Manyoly nous interroge par son regard oblique et le coté mutin de son expression. Un regard décalé d’une femme sur les femmes, qui part en quenouille. Au fil des couleurs, le visage se trame mais la matière des cheveux est laissée à votre imagination.

Manyoly tapisse la ville de femmes toutes les mêmes et toutes différentes. Une tentative de féminiser la ville, comme elle serait douce alors, de lui rendre la moitié de ses habitantes. L’artiste file la métaphore dans ses toiles urbaines entre Londres, Paris et Marseille où est son point d’ancrage.

Les portraits comme des grands fétiches sont constitués de bandelettes qui témoignent de plusieurs vies ; fille, sœur, amante, mère, épouse… Elles forment toutes ensemble la momie de la femme unique. La première, qui rendit possible la connaissance : Ève soulève-toi!

Manyoly for ever ! Dites-lui que je suis toujours comme elles; les femmes, toujours sensible à la façon dont s’installent les préjugés envers les minorités. Le dramaturge Ionesco pensait que la minorité a toujours raison. Afin de nous alerter sur le danger des rhinocéros prompts à effacer leurs traces de leur sabots vengeurs, dans leurs charges aveugles. Les premières à être touchées par une dictature sont toujours les femmes !

Sans invoquer les mânes des neiges d’antan, dites-moi où, n’en qu’el pays est Flora la belle romaine ? Où est Sapho ? Et Arsinoé ? Où est Olympe de Gouge, George Sand ? Et Louise Michel et La Passionaria ?

Moi, je sais, dans le regard oblique et l’expression mutine des belles dames de Manyoly. »

Merci à toi Sigismond de nous enchanter une fois encore par ta prose !